Miele

Soucieux de l’environnement, vous pouvez envisager la réalisation de votre cuisine dans une démarche écologique. Une série d’innovations plus économiques et moins polluantes émergent aujourd’hui. Que ce soit au niveau des matériaux, de l’éclairage, de l’électroménager, en passant par le tri des déchets et l’économie d’eau, faites le bon choix en suivant notre guide (vert).

Des matériaux moins polluants

Comment savoir si le matériau choisi pour ses meubles de cuisine est respectueux ou non de l’environnement ?  Les panneaux de particules qui émettent des composés organiques volatils (COV), les formaldéhydes, nuisent à la qualité de l’air intérieur et présentent des risques pour la santé.

Pensez « NF Environnement »

Mais depuis 2005, les industriels sont soumis à une réglementation visant à réduire l’émission de COV. Elle se traduit par la marque « NF Environnement». Cette norme garantit un produit de qualité favorable à l’environnement. Pour l’obtenir, le produit doit être conforme à des critères écologiques. En ce qui concerne les meubles français, elle indique que la cuisine est fabriquée à partir de panneaux agglomérés classés E1, faiblement émissif en formaldéhydes. L’émission est de 0,8 mg pour 100 g de panneau. L’objectif est de favoriser le développement des matériaux E0 (émission de 0,4 mg), proches ainsi du bois naturel. Mais respecter les exigences de cette réglementation sans diminuer la qualité du produit nécessite d’acquérir de nouvelles compétences et d’assumer un coût de fabrication plus élevé.

Des solvants neutres

Une autre évolution consiste à remplacer des solvants comportant une forte proportion de COV par des solvants neutres, dits aqueux, pour la réalisation des vernis. Difficile à mettre au point, ils doivent conserver des atouts fonctionnels sans sacrifier l’esthétique. Les revêtements PVC utilisés pour les enrobés sont également remis en cause, car ils dégagent du chlore lors de leur recyclage.

Choisissez le bois FSC

Le bois est le matériau écologique par excellence. Le label FSC (Forest Stewardship Council) garantit qu’il provient d’une forêt bien gérée dans l’esprit du développement durable. 40 millions d’hectares sont actuellement certifiés dans 60 pays. Vous pouvez reconnaître le bois FSC à son logo qui est appliqué sur chaque produit. Privilégier ce bois permet de lutter contre la déforestation et la destruction des forêts primaires.

Pyram Pyram

Un éclairage « basse consommation »

Indispensable à notre confort de vie, l’éclairage est créateur d’ambiances. Localisé pour effectuer une tâche précise ou général pour se déplacer, il consomme entre 400 et 600 kWh/an par ménage. Trois types d’éclairages vous sont proposés : les lampes incandescentes, les lampes fluorescentes et les LED. Nous ne vous parlerons que des deux dernières qui ont l’avantage de diviser la facture d’électricité par deux. Les premières, les lampes incandescences, seront interdites en 2010.

Les lampes fluorescentes, appelées à tort néons, englobent les tubes « fluorescents » et les lampes basse consommation, ou fluocompactes. Bien en phase avec les préoccupations environnementales, elles ont le vent en poupe. Elles consomment 5 fois moins d’énergie pour un confort d’éclairage équivalent, et durent 8 fois plus longtemps que les lampes incandescentes, soit 5 à 6 ans. Plus chères à l’achat, elles sont très économiques à l’usage : la différence de prix est compensée en quelques mois d’utilisation. Les ampoules s’adaptant directement sur des culots à vis ou à baïonnette, elles n’obligent pas à investir dans de nouveaux luminaires. Elles produisent beaucoup plus de lumière et moins de chaleur (20%). Au sein d’une cuisine, les tubes fluorescents sont les plus appropriés car ils offrent un bon indice de rendu des couleurs. Ils présentent donc une efficacité lumineuse supérieure aux lampes fluocompactes.

Les LED (Light Emitting Diode), autre technologie, font leurs preuves et ont vite évolué durant ces dernières années. Encore plus économiques que les fluocompactes, elles n’émettent quasiment pas de chaleur. Seul inconvénient, leur lumière est assez froide et convient mieux aux veilleuses et aux lumières d’ambiance ou spots qu’à l’éclairage général d’une pièce.

Des appareils électroménagers « éconogiques »

Économiques et écologiques, voilà ce qu’on attend aujourd’hui de nos indispensables appareils électroménagers gourmands en énergie. Des innovations émergent en ce sens. Exemple : le lave-linge. Aujourd’hui, 45 litres suffisent pour un cycle de lavage, contre 100 litres il y a 15 ans ! Pour que ce progrès soit efficace, la température de lavage doit être basse. Des tests prouvent qu’un lavage à 30°C consomme 3 fois moins d’énergie qu’un lavage à 90°C et qu’il est équivalent, en termes d’efficacité, à un lavage à 60°C. Classées de A++ à G, les étiquettes énergie renseignent sur la consommation de chaque appareil. A++ correspond au rendement optimum (soit 60% de consommation d’électricité en moins). Une étude du Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager) datant de juin 2006 révèle que 9 consommateurs sur 10 sont prêts à payer plus cher un appareil de qualité respectueux de l’environnement.

Neff

Le four

La majorité des appareils sont classés A,B ou C, ce qui, selon la norme européenne en vigueur, correspond à des fours très économiques à économiques. Comme notre façon de cuisiner tend vers une alimentation saine et diététique, de nombreux fours combinent désormais chaleur tournante et vapeur. Tout en étant classé A.

La table de cuisson
L’induction , considérée comme le mode de cuisson du futur, est à la fois la plus écologique et la plus efficace. La chaleur est rapidement produite dans l’épaisseur même du récipient, sans flamme ni surface brûlante, d’où un gain de temps très appréciable en toute sécurité. Encore chère à l’achat, elle est pourtant la plus rentable, son usage permettant de réaliser jusqu’à 40% d’économie d’énergie par rapport aux autres modes de cuisson.

La hotte
Qu’elle soit à recyclage ou à évacuation, son rôle est de préserver une atmosphère saine et dépourvue d’odeurs. La tendance des cuisines ouvertes la rend indispensable. C’est pourquoi elle conjugue aujourd’hui niveau sonore d’aspiration bas, puissance et esthétique. Le bruit maximum émis est d’environ 45 dB(A). Ce qui signifie une réduction acoustique de plus de 35% par rapport aux hottes traditionnelles.

Le réfrigérateur
Le réfrigérateur, qui fonctionne 24 heures sur 24, est l’un des plus voraces en énergie. Il représente plus de 30% de la consommation d’électricité d’un ménage. Le Gifam a comparé la consommation de deux réfrigérateurs d’une capacité de 290 litres, l’un classé D en 1996 (la moyenne du marché à cette période), l’autre A++ en 2006. La consommation annuelle du second est de 23 euros contre 43 euros pour le premier. Sur 12 ans, durée de vie estimée du produit, un réfrigérateur A++ nous permettrait donc une économie d’environ 240 euros. Si 90% des produits sont aujourd’hui classés A, une nouvelle classification de l’étiquette-énergie, qui date de 1995, est envisagée. Les appareils seraient toujours notés de A à G, mais selon une échelle des indices réduite : c’est-à-dire de 30 à 60 au lieu de 30 à 125. Le meilleur sur le marché aura un indice d’efficacité inférieur à 30.

Lave-vaisselle Miele

Le lave-vaisselle
Les modèles les plus récents se contentent de 10 à 15 litres par cycle, soit trois fois moins qu’une vaisselle à la main. L’idéal est de choisir un appareil classé AAA, chaque lettre correspondant au niveau d’économie d’énergie, d’efficacité de lavage et de séchage. Par exemple un modèle AAB est moins performant en séchage. Certains appareils proposent aussi un programme de nuit, plus long, mais plus économe en énergie grâce à la réduction de la température de lavage. Choisissez-le sinon en tenant compte de son niveau sonore. Vous pourrez ainsi le faire fonctionner la nuit pour profiter de la tarification heures creuses. La moyenne pour les modèles silencieux est de 49 dB(A) grâce à leur bonne isolation et à leur circuit d’eau optimisé. D’autres disposent d’un « cycle économique » permettant de réduire le remplissage et le préchauffage de l’eau.


Le tri sélectif des déchets

Chaque Français produit près de 400 kg de déchets par an, contre 350 kg il y a 10 ans, et 220 kg dans les années 60. En cause, les produits préemballés qui font recette en raison de la diminution du temps que nous passons à préparer les repas. Seule solution : le recyclage. Il commence dans la cuisine avec le tri sélectif des déchets : d’un côté les produits alimentaires non recyclables, de l’autres les déchets contenant des matériaux réutilisables. Ces derniers se classent en trois catégories : le plastique, le papier et le verre. Pour faciliter le tri, les industriels équipent leur mobilier de conteneurs sélectifs à couvercle anti-odeur, dont la taille varie selon la place et les déchets à traiter. Coulissants ou semi-automatiques, ils se placent sous l’évier, s’ouvrant par une pression du genou ou par une pédale.

Eau : fini le gaspillage

Douze litres par minutes : c’est le débit courant d’un robinet. Lorsqu’il fuit, il gaspille environ 4 litres d’eau par heure. Il est urgent d’adopter de bons réflexes pour préserver ce bien devenu rare et de plus en plus cher. L’électroménager a été l’un des premiers secteurs à montrer l’exemple. La robinetterie illustre bien aussi les progrès accomplis. Un mousseur (ou aérateur) permet d’obtenir un débit moins important en maintenant un jet efficace. Résultat : la consommation d’eau du robinet baisse de moitié. Certains robinets sont équipés d’une touche éco qui limite aussi le débit.

 

Légendes:
Photo 1 : Élégance et performance pour cette hotte qui s’ouvre en compas et diffuse un éclairage halogène de 2 x 50 W sur la zone de cuisson et un éclairage d’ambiance grâce à des néons placés sous un cache en verre satiné. 4 puissances. Débit de 1600 m3/h. 46 dB (A). L 110 cm. « Silver Flower », Miele.
Photo 2- 3 : Fonctionnelles et saines, ces cuisines présentent des façades en bois « vernies à l’eau », un procédé qui supprime toute émission de COV, ou recouvertes d’une laque satinée sans solvant. Modèle « Buckingham » et « Futura », Pyram.
Photo 4 : Ce nouveau four combi-vapeur encastrable associe vapeur et chaleur tournante et permet de préparer un repas pour 6 à 8 convives en cuisant 3 plats simultanément. Classe A. « B 8762NO », Neff.
Photo 5 : Ce lave-vaisselle se révèle peu gourmand en eau et en énergie. Grâce à sa nouvelle VarioPompe, il ne consomme que 10 litres d’eau et 8 litres en programme Automatic. Il est aussi très silencieux, avec 42 dB(A). Classe AAA. 12 couverts. En version posable, intégrable ou tout intégrable. « G 1552 SC-2 », Miele.