La durée de vie d’une cuisine équipée est de l’ordre d’une quinzaine d’années. Autant dire qu’il vaut mieux ne pas foncer tête baissée au risque d’en subir les conséquences au quotidien.Pour que la conception et la réalisation de votre cuisine ne virent pas au cauchemar, prenez connaissance des étapes essentielles du parcours grâce à notre guide technique. Les conseils que vous trouverez vous aideront à définir votre projet et à faciliter ensuite le dialogue avec votre cuisiniste pour que ce dernier sache le mieux exprimer votre désir.
Cliquez sur les différentes zones de l’image ci-dessous pour tout connaître des 5 points essentiels qui vous mèneront à la réussite de votre projet :
Électroménager: il vous facilite la vie
Une cuisine réussie c’est d’abord un lieu où l’on fait bien… la cuisine. Pour cela, pas de secret, il faut choisir de bons appareils. De plus en plus performant, économe et élégant, l’électroménager d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui de l’ancienne génération. Agrémenté de solutions innovantes et pratiques, il nous facilite véritablement la vie. Voici notre revue de détail de ces appareils indispensables qui vont booster votre cuisine. Pas de cuisine sans électroménager. Ces outils nécessaires à notre vie quotidienne sont le four, la table de cuisson, la hotte, le réfrigérateur, le lave-vaisselle, le fourneau, mais aussi le micro-ondes et le four vapeur. Sachez au préalable définir vos besoins et ce que vous attendez de votre appareil en fonction de votre mode de vie : la taille de votre foyer et vos habitudes alimentaires. Pour ne pas gâcher la déco de votre cuisine avec des appareils électroménagers hétéroclites, les encastrables sont une des solutions à adopter. Ils se réunissent aujourd’hui au sein d’un ensemble complet pour créer une parfaite harmonisation. Que vous les préfériez blancs, noirs, en verre ou en inox, ils se coordonnent pour se fondre à l’ambiance de votre cuisine, et ce quel que soit son style, design ou traditionnel. Voici ce que vous devez savoir catégorie par catégorie.
Choisir son four
Précis, sécurisé et facile d’entretien, le four est un associé des plus efficaces dans la réussite de vos plats. Aujourd'hui, il est aussi plus performant, économe et élégant. Agrémenté de solutions innovantes et pratiques, il nous facilite véritablement la vie. Décryptage
Les modes de cuisson
La convection naturelle Elle concerne les fours traditionnels et utilise les résistances de sole et de voûte (en bas et en haut de l’appareil) pour chauffer. C’est l’utilisation la plus simple, mais elle ne permet pas la cuisson de plusieurs plats en même temps car les odeurs se mélangent.
Le gril Présent sur tous les fours, il cuit par rayonnement. Certains présentent plusieurs puissances.
La chaleur tournante Dite aussi brassée ou pulsée, elle s’obtient grâce à un ventilateur qui permet ainsi à l’air chaud de circuler dans l’enceinte. Sur les meilleurs fours, la turbine est complétée par une résistance annulaire qui chauffe sans les résistances de sole et de voûte. La chaleur tournante autorise la cuisson simultanée de deux plats et permet la diminution de la température grâce à une meilleure répartition de la chaleur. Les fours multifonctions associent convection naturelle, chaleur tournante et gril pour offrir une plus large palette de mode de cuisson. Sur les versions haut de gamme, il dispose d’options encore plus sophistiquées (basse température, vapeur, etc.).
La cuisson à basse température Adoptée depuis longtemps par les grands chefs, cette cuisson en dessous de 100°C limite l’évaporation et évite le durcissement et le dessèchement. Elle s’apparente à la cuisson braisée ou à l’étouffée.
En haut : Ce four vapeur combiné multifonctions permet la cuisson vapeur, chaleur tournante, sole et voûte, grill… D’une capacité de 39 litres, il arbore des dimensions d’encastrement standard de 45 cm de hauteur et offre 3 niveaux de cuisson. Four vapeur combiné multifonctions DGC 5080 XL de Miele. De gauche à droite : Ce four d’un volume de 65 litres, doté de 5 modes de cuisson, est équipé d’un chariot sortant pour faciliter l’accès à l’intérieur du four. EcoClean de Bosch. Four multifonctions avec fonction vapeur combinée à l’air chaud. Ce “tout en un” permet ainsi un véritable gain de place dans la cuisine. Il s’équipe du système par pyrolyse pour un nettoyage du four en toute facilité. 54 litres. AOC 97300 X d’Electrolux Arthur Martin. Ce four encastrable a plein d’atout. Il dispose d’un volume de 58 litres, idéal pour cuire de grosses pièces de viande. Sa porte coulisse et disparaît sous le four, permettant ainsi un accès direct sans se brûler et se baisser. Son nettoyage hydrolyse est écologique, économique et sans odeur. Il peut cuire trois plats en même temps sans mélange de goûts ni d’odeurs. Enfin, pour surveiller la cuisson, la cavité entière s’allume. Slide § Hide de Neff.
L’entretien
La pyrolyse Ce procédé de nettoyage remporte le plus de succès. La pyrolyse détruit et brûle toutes les salissures de votre four à plus de 500°C en les transformant en cendres. Il suffit ensuite de passer un coup d’éponge pour les ramasser. Sans aucun effort, le nettoyage est impeccable.
La catalyse Grâce à l’émail poreux qui recouvre les parois du four, les graisses sont détruites par oxydation, pendant la cuisson.
L’hydrolyse C’est la vapeur d’eau qui décolle les salissures. Une technique douce que proposent les marques allemandes. Le seul effort : passer un sérieux coup d’éponge pour terminer l’opération. Le four classique s’encastre dans la niche d’un meuble large de 60 cm. Sa contenance va jusqu’à 60 litres. Le four médium fait également 60 cm de large, mais est beaucoup moins haut : 38 ou 45 cm selon les marques. Le grand four atteint 90 cm de long et sa contenance est d’environ 80 litres. En ce qui concerne leur ouverture, vous avez le choix entre une porte abattante, latérale, tiroir ou lift. La plus courante, la porte abattante, est pratique car elle peut servir de repose-plat et s’emploie facilement en positions haute ou basse. La porte latérale, réservée aux installations en hauteur, offre certes un meilleur accès de face, mais nécessite un plan de dépose à côté du four ou en dessous (tablette tiroir). La porte tiroir propose un accès par le dessus et s’emploie sous le plan de travail. Nouveau système d’ouverture, la porte lift concerne les fours qui sont obligatoirement placés en hauteur. En appuyant simplement sur une touche, sa partie basse, la sole, s’abaisse pour offrir un accès de face et sur les côtés et se remonte ensuite électroniquement (Siemens, Neff et Gaggenau).
De gauche à droite : Le four 6ème sens Glamour, doté de la technologie Power2System, supprime le préchauffage. Une prouesse qui génère un gain de temps et des économies d’énergie. La très grande cavité (67 litres dans un encastrement standard) permet de cuire sur 3 niveaux simultanément. Il a obtenu le IF Product Design Award 2009 du Forum Design International (Allemagne). Four 6ème sens AKZM 693 MR de Whirlpool. Le four S3 Grande capacité avec ses 70 litres offre les performances de trois fours, tout en occupant l’espace d’un seul four de 60 cm, dans un encastrement standard. Il est désormais possible de cuire sur 4 niveaux. Ce qui s’avère très pratique pour cuisiner plusieurs plats en peu de temps. Classe A. BC199DT P (XA), S3 de Scholtès. Ouverture originale en hauteur pour ce four de 50 litres. 11 modes de cuisson. Pyrolyse. LiftMatic de Siemens.
À votre service
La précision de l’électronique Combinée avec un affichage précis, elle affine la cuisson et facilite la mise en œuvre des recettes les plus usuelles dont certaines peuvent être enregistrées. La programmation tient compte du mets et de son poids et gère sa cuisson au degré près.
Une sécurité accrue Indispensable, la porte froide, à 45°C en pleine puissance, évite les brûlures. Elle peut être complétée par le blocage anti-basculement des grilles coulissantes.
À toute vapeur Ce four permet une cuisson douce réputée pour préserver les vitamines et les saveurs et offre la possibilité de cuire plusieurs mets ensemble sans mélange d’odeurs. Il est équipé d’un réservoir amovible ou raccordé à une arrivée d’eau et tend à supplanter le micro-ondes.
Le micro-ondes Il permet de décongeler, réchauffer et cuire à la vapeur certains aliments comme les légumes ou les poissons. Les micro-ondes grill offrent la possibilité supplémentaire de dorer, cuire, gratiner et rôtir. Rapidité est le terme qui lui sied le mieux. Sortie directement du congélateur, une pizza sera cuite en 10 minutes. Grâce à des touches préselectionnées, le four adapte le type de cuisson et le niveau de puissance requise. Son volume de 21 à 27 litres offre assez de place pour la cuisson sans que l’appareil ne soit trop encombrant. De nombreux modèles encastrables sont désormais disponibles. La plupart se présentent en format médium (45 cm de haut) et disposent d’un gril et de la chaleur tournante qui sont associés pour certaines cuissons.
Bien choisir sa table de cuisson
Élément indispensable pour cuisiner, la table de cuisson est en pleine mutation. La révolution de l’induction, les améliorations apportées au gaz, le choix au niveau des formats de tables et des combinaisons de modes de cuisson sont autant de critères à penser pour faire votre choix.
Le gaz Ses flammes bien visibles continuent de séduire 60% des foyers. Sa rapidité de chauffe, sa précision dans la gestion de la température et son coût encore assez bas sont des atouts qui déjouent les effets de mode. Côté sécurité, elle n’est pas en reste. Le thermocouple, présent maintenant sur presque la totalité des tables de cuisson, bloque automatiquement le débit en cas d’extinction inopinée de la flamme. L’arrivée de brûleurs puissants (4 à 5 kW) permet de saisir une viande en quelques secondes.
La vitrocéramique Il y a une trentaine d’années, la « vitrocéramique » apparaissait comme un élément futuriste comparée aux tables en émail, à gaz ou en fonte, grâce à son aspect tout lisse. Ses performances de cuisson étaient pourtant inférieures à celles du gaz et le sont d’ailleurs restées. Elle est aujourd’hui surclassée par l’induction dans tous les domaines (qualité de cuisson, économie d’énergie, sécurité et entretien). Désormais, son déclin semble irréversible, et son achat ne devrait plus se justifier qu’en équipement de premier prix. Ses foyers sont soit radiants (mijotage), halogènes (cuisson rapide) ou les deux à la fois.
L’inductionC’est l’avenir de la cuisson. Plus sûre et plus économique, elle cuit les aliments sans qu’aucune chaleur ne soit transmise entre la vitrocéramique et l’ustensile. Des inducteurs génèrent un champ électromagnétique qui chauffe uniquement le fond du récipient. La température monte et descend immédiatement dans l’ustensile encore mieux qu’avec le gaz. Les foyers les plus puissants chauffent trois litres d’eau en 4 min 30 !!! Le réglage est d’une grande précision. Une même zone peut instantanément passer du mijotage le plus doux à la saisie la plus puissante. Son niveau de sécurité est là aussi inégalé. Le foyer reste froid, il n’y a donc aucun risque de brûlure directe. Le foyer ne se met pas en marche ou s’arrête s’il n’y a pas d’ustensile dessus. L’appareil s’éteint si un liquide atteint les commandes. Autre atout : son entretien est facile. Sa surface en vitrocéramique n’étant jamais très chaude, les salissures et les projections sèchent mais ne cuisent pas. Un coup d’éponge et la table est propre. Seul bémol : son prix d’achat qui est supérieur de 30 à 50% par rapport au gaz et à la vitrocéramique et l’obligation d’acheter des ustensiles adaptés à ce mode de cuisson.
Les fourneaux
Par sa taille imposante et son esthétique plutôt rétro, le fourneau se distingue des autres appareils de cuisson et apporte à la cuisine un cachet d’authenticité. Facilement reconnaissable, il s’habille d’une tôle épaisse recouverte de plusieurs couches d’émail haut de gamme et s’équipe de brûleurs puissants en laiton massif, d’une barre d’appui et de grosses manettes de commandes sécurisées. Il préfère le gaz. Les brûleurs sont à double ou triple couronne de 3,5 à 4,5 kW. Mais les fours sont électriques ou à gaz. Alors qu’une cuisinière classique mesure 60 cm, le fourneau de 70 cm se range dans la catégorie des plus petits. Le modèle moyen s’étend de 90 à 120 cm, le grand jusqu’à 180 cm de long ! Sa hauteur est au même niveau que le plan de travail grâce à des pieds réglables. Tous sont équipés d’une sécurité par thermocouple. Elles proposent plusieurs options pour s’adapter à chaque cuisinier : la plaque mijotage ou coup de feu, le bain-marie, le module vapeur, le wok, la friteuse professionnelle, la plaque grillade amovible en fonte émaillée, le grill à pierre de lave ou encore la plancha.
La hotte
La hotte bruyante de nos grands-mères a fait place à une hotte silencieuse qui soigne son look. Véritable objet de décoration, elle s’affiche au cœur même de l’espace. Source de lumière, elle participe aussi à l’ambiance de la cuisine. En éliminant les odeurs, les fumées grasses ou la vapeur, elle contribue à protéger les meubles de cuisine. Indispensable donc, elle se décline en diverses installations, formes, matériaux et couleur. De quoi vous aider à trouver celle qui conviendra le mieux au style de votre cuisine.
La hotte classique
- À visière : elle se place sous un meuble haut.
- Escamotable : elle se déclenche lorsqu’on tire la porte.
- À tiroir télescopique : elle s’installe dans un meuble haut et ne laisse apparaître qu’un bandeau qu’il suffit de tirer pour la mettre en marche.
- Pour le style rustique, provençal et cottage, un groupe filtrant indépendant peut s’intégrer dans une hotte maçonnée.
La hotte décorative
Belle et fonctionnelle, elle trouve sa place dans les cuisines ouvertes. Elle est soit fixée au mur ou suspendue au-dessus d’un îlot.
La hotte intégrée au plan de travail
Conçues pour les îlots, elle capte les vapeurs tout près de la table de cuisson.
La hotte luminaire
Elle prend des allures de luminaires mais est plus esthétiques qu’efficace.
Les systèmes d’aspiration
Deux systèmes existent aujourd’hui : à évacuation et à recyclage. Le système à évacuation est le plus efficace. La vapeur d’eau et les odeurs sont évacuées par la hotte vers l’extérieur de la maison grâce à une gaine. Les particules de graisses sont retenues par des filtres métalliques, lavables au lave-vaisselle. Pour limiter le bruit, le moteur peut être installé dans les combles, dans une annexe ou dans un mur extérieur. Le système à recyclage est utilisé quand une sortie vers l’extérieur est impossible. Il fonctionne en circuit fermé et comprend des filtres à charbon actif pour purifier l’air rejeté dans la pièce. Ils doivent être renouvelés selon l’usage. Attention : le recyclage diminue le débit de la hotte d’environ 25% par rapport à l’évacuation. Le système à recyclage s’installe sous la forme d’un kit sur la majorité des modèles de hottes.
À savoir
Une hotte doit renouveler 10 à 12 fois par heure le volume d’air de la cuisine. Pour une sécurité parfaite, elle se fixe à 65 cm de la table de cuisson. Ajoutez 10 cm au-dessus d’une table à gaz pour éviter que les graisses retenues dans le filtre s’enflamment. La hotte doit toujours être plus large que la table de cuisson pour bien capter les fumées latérales. Elle doit être installée dans les règles de l’art : longueur du tuyau la plus courte possible, coudes peu nombreux… Le branchement sur VMC ou circuit de chauffage est interdit.
Le réfrigérateur
Fonctionnel et pratique, le réfrigérateur s’impose dans la cuisine pour conserver efficacement nos aliments frais. Si les innovations le rendent de plus en plus perfectionné, il sait aussi miser sur son esthétisme
Une conservation optimale
Son rôle principal est de fournir du froid. Pour cela, trois types de froid existent : le froid statique, le froid brassé (ou pulsé) et le froid ventilé. Le froid statique est le plus connu et le plus basique. La zone la plus froide (inférieur à 4°C) est située en bas du réfrigérateur, au-dessus du tiroir à légumes. La partie la plus chaude (entre 6 et 10°C) se trouve donc en haut. Le rangement des denrées doit donc être organisé. Équipé d’un ventilateur, le froid statique devient froid brassé et gagne en efficacité. Le mouvement d’air homogénéise la température dans l’enceinte. Les aliments peuvent alors se ranger en toute liberté. Le froid ventilé, appelé aussi No Frost, est propulsé uniformément dans toutes les zones de l’appareil. Une turbine guide l’humidité vers un évaporateur. Plus de givre ! En revanche, ce froid dessèche les aliments. C’est pour cette raison que certains appareils combinent froid statique et ventilé.
Quel volume, quel format ?
La place, le nombre de personnes dans votre foyer et votre mode de vie orienteront votre choix. Il existe 5 catégories d’appareils de froid. Table Top : Idéal pour les petites cuisines, il ne dépasse pas la hauteur d’un plan de travail. Le réfrigérateur simple : appareil monofonction sans congélateur. Accolé à un congélateur de même format, il peut prendre des allures de réfrigérateur américain. Le réfrigérateur-congélateur double porte : il présente un grand volume de réfrigération. Le congélateur se situe dans la partie haute de l’armoire réfrigérante. Le combiné : la porte du bas est un compartiment congélateur à tiroirs et la porte du haut cache la partie réfrigération. Ce type d’appareil permet un gain de place assez important. Le réfrigérateur américain : Idéal pour les grandes cuisines et les familles nombreuses, il est design et spacieux. En plus de cumuler les fonctions réfrigérateurs et congélateurs, il s’équipe d’un distributeur d’eau fraîche et de glaçons.
Quelle installation ?
Quelle que soit la configuration de votre cuisine, vous avez le choix entre un appareil encastrable, intégrable ou en pose libre. Dans ce dernier cas, votre réfrigérateur se place où vous le souhaitez. L’encastrable se fait plus discret en s’insérant dans la niche d’un meuble prévue à cet effet. L’intégrable se fond dans le mobilier grâce à son habillage identique au reste des éléments. Mais attention : les réfrigérateurs encastrables et intégrables perdent en capacité de rangement car leur largeur ne dépasse pas 55 cm, contre 60 cm pour un appareil en pose libre. Quelques rares modèles de réfrigérateur-tiroirs s’agencent comme des tiroirs dans les meubles bas de l’agencement.
À votre service
Les aménagements intérieurs font preuve d’astuce. Ils permettent un rangement efficace et pratique. Les contre-portes s’arrondissent et augmentent ainsi la profondeur des balconnets. Les clayettes en verre se font coulissantes et offrent un aspect luxueux et propre. Les tiroirs dans la partie congélation offrent un volume suffisant pour y placer sans difficulté de grosses pièces de viande. Sur la façade extérieure du réfrigérateur, un tableau de bord électronique gère avec précision la température intérieure. Il indique sur écran LCD de nombreuses informations qui optimisent la sécurité alimentaire, comme l’éventuelle panne de courant. Des compartiments fraîcheurs, compris entre 0 et 3°C, triple la conservation des aliments comme les fruits et les légumes. L’humidité peut atteindre 90%. Certains réfrigérateurs sont équipés de la conservation sous vide qui permet de conserver les aliments quotidiens, même les plus fragiles, jusqu’à 5 fois plus longtemps sans altérer leur fraîcheur et leur valeur nutritionnelle. Pour combattre les bactéries, la biolyse ou les ions d’argent appliqué dans les parois intérieures et dans la contre-porte du réfrigérateur les capturent en permanence et détruisent les odeurs. Mais ils ne dispensent pas d’un nettoyage régulier. La poignée à dépression permet d’ouvrir la porte du réfrigérateur sans effort et sans altérer le joint d’isolation de telle façon que le froid ne s’échappe pas. Faites des économies en choisissant un réfrigérateur qui consomme peu (classe énergétique A+ et A). Certains proposent même une classe A++ pour 45% d’économie au lieu de 25%. Pour être écologique, votre réfrigérateur doit utiliser comme réfrigérant l’isobutane, un gaz inoffensif et moins polluant que le fréon.
La cave à vin
De plus en plus de caves à vin trouvent leur place dans la cuisine et sont proposées par les grandes marques d’électroménager. Qu’elle soit destinée au vieillissement, à la mise en température ou à un usage mixte, elle existe en différentes tailles pour s’adapter au style et à la configuration de votre cuisine. Vous pouvez opter pour un modèle armoire ou sous-plan, en pose libre, encastrable ou intégrable. Certains réfrigérateurs side-by-side intègrent un compartiment cave à vin.
Le lave-vaisselle
La plupart du temps en version intégrable, le lave-vaisselle ne se voit pas. Et comme il est de plus en plus silencieux, il joue véritablement la carte de la discrétion en toute efficacité. Le lave-vaisselle d’aujourd’hui peut se vanter de réduire sa consommation en eau et en électricité (10 litres par lavage pour les modèles les plus performants et classement énergétique AAA) et de fonctionner presque en silence avec des modèles qui ne dépassent 40 dB. Des arguments qui ne donnent plus aucune excuse à ceux qui continuent de laver à la main. Le classement AAA signifie meilleure efficacité de consommation, de lavage et de séchage.
À votre service
Un programme à la carte : des sondes et des processeurs analysent le niveau de salissure pour adapter le programme de lavage.
En toute sécurité : en cas de coupure d’eau, de débordement ou de fuite, le fonctionnement s’interrompt grâce à un système de sécurité dont il est équipé.
À bonne hauteur : pour plus d’ergonomie, le lave-vaisselle prend de la hauteur dans les meubles de cuisine.
Plan de travail : les matières
La majeure partie des activités se réalise sur le plan de travail. Il se doit donc d’être résistant à toutes les agressions, de s’entretenir facilement et de s’harmoniser à l’esthétique de votre cuisine. Bien choisir son matériau est donc primordial.
Le stratifié
Ce matériau robuste fait de composés synthétiques se décline en un choix de couleurs varié et peut présenter n’importe quel type de décor. La feuille qui recouvre sa surface est imprimée d’un motif, qu’il s’agisse d’une imitation de matière (bois, métal…) ou d’un dessin fantaisie. D’entretien facile, il est également résistant à l’eau.
Le bois
Matériau noble par excellence, le bois apporte une note de chaleur et séduit par son contact agréable. Le choix des essences et de leur finition est varié : hêtre, érable, chêne, frêne, cerisier-merisier, teck… Pour offrir la meilleure résistance, il doit être fabriqué en latté ou mieux en lamellé-collé. Pour résister à l’humidité, il doit être verni ou recouvert par une huile spéciale de qualité alimentaire appliquée régulièrement.
Le carrelage
Le carrelage se choisit parmi de très vastes gammes de matériaux : terre cuite émaillée, faïence, marbre et grès cérame. Ce dernier a l’avantage d’offrir des formats et des finitions diversifiés et présente des joints très fins. Sur d’autres carrelages, les joints larges demandent en revanche un entretien constant.
Le granit
Solidité légendaire pour une durée éternelle, le granit est une roche magmatique qui affiche une esthétique puissante. Il propose une vaste palette de coloris dans des aspects mouchetés, veinés ou unis. Les granits noirs gardent la vedette, car ils ont l’avantage de s’adapter à tous les styles de cuisine, mais ceux dont l’aspect est très veiné séduisent aussi par leur apparence de tableau abstrait qu’ils offrent. La longueur d’une tranche pouvant atteindre 3 mètres, le nombre de joints est ainsi limité. L’entretien est facile. Sa finition peut être polie (brillante), adoucie (satinée) ou flammée brossée (surface satinée non lisse).
La pierre
Sous ce nom générique se rassemble une grande famille géologique à base calcaire. De nombreuses variétés de pierres abondent dans le bassin parisien et sur ses confins. Parmi elles, les pierres de Bourgogne. Elles varient du blanc cassé à l’ocre avec des textures plus ou moins denses, incluant souvent des fossiles et présentant parfois des trous et des irrégularités de surface comme le travertin. En choisissant une pierre naturelle, il faut accepter qu’elle se patine avec le temps et rester humble devant la matière. Sinon, mieux vaut se rabattre sur un grès cérame.
La lave émaillée
Son aspect émaillé en fait une bonne alternative au carrelage, avec la facilité d’entretien due à l’absence de joints. Naturelle et élégante, la lave présente une structure dense et alvéolée. Sa constitution lui permet d’être émaillée à plus de 1000°C. Elle propose ainsi une gamme de couleurs à l’infini et s’avère, comme le granit, très résistante, hygiénique et esthétique, et elle ne vieillit pas. Son coût est en revanche assez élevé.
Les pierres de synthèses
Dans ce groupe de matériaux se classent les Solid Surface (le plus connu étant le Corian®) et les panneaux de quartz. Les Solid Surface se travaillent comme le bois : ils se collent sans joints visibles, se cintrent et se découpent facilement. Ils sont donc plus tendres que les quartz qui se mettent en œuvre comme le granit avec lequel ils partagent la même solidité. Avec ces derniers, les découpes sont moins faciles et les joints qui restent visibles doivent être siliconés. Ils offrent une très grande solidité proche de celle du granit. Les quartz sont déclinés dans des aspects qui imitent les minéraux authentiques ou en versions fantaisie. L’intérêt des pierres de synthèses est la multitude de couleurs peu communes qu’elles proposent et leurs finitions originales.
L’ardoise
L’ardoise, un schiste solide, offre une surface clivée. Quoique moins résistante que le granit, elle s’adapte sans problème à la cuisine et s’entretient facilement.
L’inox
Inscrit dans les tendances d’aujourd’hui, l’inox présente de nombreux avantages. Matériau assez souple, sans joint, antibactérien, il résiste à l’eau et à la chaleur. Seul bémol : son entretien est constant car les salissures et traces de calcaire sont visibles. En revanche, les finitions brossées ou en relief facilitent le nettoyage.
Le verre trempé
Le verre est bien plus solide qu’il n’y paraît et affiche de nombreuses qualités. Il résiste à la chaleur et se nettoie très facilement grâce à l’absence de joints. De plus, il reflète la lumière et donne de la profondeur à la cuisine.
Une cuisine, un plan
Quelles que soient la forme et la taille de votre cuisine, définir le bon plan est la première étape incontournable. Il vous permettra de trouver l’agencement et l’aménagement idéal qui vous facilitera la vie au quotidien. Un bon plan est aussi celui qui réussira à contourner certaines contraintes pour réaliser la cuisine dont vous rêviez.
Limiter les va-et-vien
Le principe de base consiste à limiter les pas entre les quatre principales zones d’activité : découpe; lavage; cuisson et stockage, et à les rendre proches les unes des autres pour avoir tout à portée de main. Sans oublier de prévoir des plans de travail ou de dépose entre chacune. Il faut aussi penser aux aires de circulation et aux débattements nécessaires pour ouvrir sans gêne portes, tiroirs et appareils.
Le bon plan
Pour parvenir à ce résultat, faites le bon choix entre un agencement en I, L, G ou U. Que la cuisine soit en couloir, petite ou grande, carrée ou rectangulaire, chaque espace bénéficiera ainsi d’un agencement qui sera le mieux adapté.
Dans un couloir
Une cuisine couloir est souvent large de 2 m à 2,50 m avec une longueur qui varie de 3,50 m à 6 m. Cette configuration adopte facilement le plan en I qui consiste à adopter un agencement linéaire. Si la largeur approche 2 m, un seul pan de mur sera aménagé, laissant l’autre libre ou complété de quelques tablettes, petits meubles et autres éléments peu profonds. Dans la plupart des cas, il arrive qu’une fenêtre se trouve placée à l’extrémité de la pièce. Il est souvent possible d’y installer un meuble avec évier au-dessous. La cuisine prend ainsi la forme d’un L qui présente une petite base. En revanche quand la largeur excède 2,50 m, un agencement sur les deux murs, en vis-à-vis, devient parfaitement envisageable. Et sur l’un des murs, l’installation d’un coin repas type snack ou demi-cercle se fait sans difficulté.
Dans un carré ou un rectangle
Fermée sur elle-même, elle forme un assez grand rectangle d’une surface comprise entre 8 et 20 m2. L’implantation en L a souvent servie de plan de base, avec en position excentrée, une table familiale. Elle a l’avantage d’offrir une bonne circulation. Mais pour avoir plus d’appareils électroménagers, de rangement et de plans de travail, le plan en U est à envisager. Quand la surface ne manque pas, l’agencement en G qui comporte un plan-bar ou un coin-repas se veut plus original. Un îlot central peut même être envisagé sur lequel s’installe la table de cuisson, voire l’évier ou les deux.
Dans un espace ouvert
Ouverte sur le séjour ou la salle à manger, ce type de cuisine plaît de plus en plus grâce à son aspect convivial. Plus question de laisser la maîtresse de maison œuvrer seule aux fourneaux pendant que les invités prennent l’apéritif. Tout l’art consiste à rendre l’agencement groupé pour faciliter les préparations et discret pour cacher l’éventuel désordre. Les open space sont les royaumes des cuisines avec îlot central. Ce dernier peut être très long et regrouper ainsi la table de cuisson, une zone de préparation, un espace repas. L’évier s’y installe plus rarement car il est jugé peu esthétique à cet emplacement, mais également parce que la plomberie ne peut y parvenir. Le reste de l’agencement se place en I contre le mur. Il est principalement composé du coin évier et de grandes armoires dans lesquelles la place ne manque pas pour tout ranger.
Nos conseils
- Ne négligez jamais l’aspect pratique dans la réalisation de votre cuisine. L’esthétique ne doit pas faire oublier l’aspect fonctionnel. Ne renoncez pas au confort et à l’ergonomie. C’est en moyenne un mois par an que l’on passe dans sa cuisine.
- Essayez de libérer 40 ou 50 cm de chaque côté d’un évier et d’une table de cuisson pour avoir assez de plan de travail, utile pour les préparations ou pour poser des ustensiles.
- Si votre cuisine n’entre pas dans les catégories que nous venons d’évoquer, pas de panique. Les bons cuisinistes savent s’adapter à tous les types de configuration.
Gardez vos distances !
Un aménagement qui manque d’espace est très contraignant à l’usage. Voici les dimensions à respecter devant chaque appareil ou meuble :
- 1 m devant la cuisinière ou le fourneau, - 90 cm devant un lave-vaisselle, - 85 cm devant un four, - 80 cm devant un réfrigérateur, - 75 cm devant l’évier, - 120 cm entre deux linéaires qui se font face, - 70 à 90 cm devant un meuble, - 20 cm de battement autour d’une porte de communication, à moins de la choisir coulissante.
Le coin évier de la cuisine
Pour préparer ou laver, l’eau est un élément indispensable. Pas de cuisine sans évier et sans son indissociable compagnon, le robinet. Ensembles, ils vous facilitent la vie tout en participant au décor. Voici quelques renseignements pour vous aider à bien les choisir.
Quel matériau ?
Le best-seller des éviers est en inox. De nombreux atouts expliquent son succès : bonne hygiène, souplesse et légèreté, solidité, vaste gamme de prix, styles et formes diversifiés, design apprécié dans le haut de gamme. Quelques bémols néanmoins : on lui reproche d’être sensible aux traces de doigts, au calcaire ou encore aux rayures. Mais les finitions brossées, toilées ou finement structurées échappent à la règle.
Les résines de synthèse coûtent assez cher, mais offrent un vaste choix de coloris et de formes. Elles sont façonnées par moulage. Malgré sa résistance à la chaleur, aux rayures, à la casse, l’évier en céramique sanitaire a moins de succès en raison d’un esthétisme épais et lourd qui ne convient pas aux styles des cuisines modernes. Effet nostalgique ou retour à la tradition, seul le timbre d’office continue de séduire car il reste l’élément symbolique des cuisines d’antan.
Quelle taille ?
Bénéficier de deux cuves est plus pratique, même en présence d’un lave-vaisselle.
Comment l’installer ?
L’encastrement par-dessus le plan de travail (ou par recouvrement) est la formule la plus courante : les bords de l’évier recouvrent la zone découpée et un joint assure l’étanchéité. Il est également possible d’encastrer par-dessous des éviers complets spécialement conçus pour cette installation. En revanche, ce type d’installation est impossible avec un plan de travail en stratifié. Il faut alors avoir recours à un encastrement à fleur de plan. Une option, certes esthétique et compatible avec tous les matériaux mais, qui a l’inconvénient d’être assez coûteuse.
Les robinets
Le mitigeur monocommande détient la palme du robinet le plus efficace. Son unique manette pour le débit et la température se manipule très facilement, et il se révèle plus économe en eau et en énergie qu’un mélangeur à deux manettes. Son bec doit être suffisamment haut pour remplir sans difficulté les plus grandes marmites et pivotant sur 360° pour remplir tout récipient, même le plus grand. Sinon, il existe des douchettes extractibles, avec un flexible de 50 cm de long pour être capable d’atteindre toute la surface de l’évier.
Les rangements de la cuisine
À l’intérieur des meubles, les rangements sont devenus plus complets et plus profonds. Ils nous offrent plus d’ergonomie, de flexibilité et de praticité. En un mot, ils nous rendent la vie plus facile. Éventail exhaustif de cette révolution du rangement.
La révolution des tiroirs
Ils sont devenus les composants incontournables de la cuisine moderne. Plus pratiques et confortables que les traditionnels placards, les tiroirs optent pour la sortie totale afin de mettre immédiatement sous les yeux et sans effort tous les objets qui y sont rangés. Plus besoin de s’accroupir pour se livrer à une exploration peu confortable ! Et comme ils sont aussi plus volumineux, profonds et plus longs, ils peuvent atteindre 1,20 m, voire 1,80 m, ils accueillent sans mal les plus hautes marmites. Sur un fond antidérapant, les objets trouvent leur place sans s’entrechoquer et s’abîmer à force des mouvements répétitifs d’ouverture et de fermeture. Des barres et casiers réglables facilitent les rangements des couverts. La notion d’esthétisme n’a pas, de ce côté non plus, été oubliée, et ce jusque dans les moindres détails. Les tiroirs s’habillent de bois, verre, inox et aluminium… Certaines marques vont jusqu’à proposer de véritables écrins pour ménagères où chaque objet a son encoche. Des éclairages se déclenchent à l’ouverture pour améliorer la visibilité.
Du bout des doigts
Portes et tiroirs fonctionnent désormais sans effort grâce aux progrès réalisés dans la fabrication des charnières et coulisses. Finis les chocs et le bruit à leur fermeture grâce aux amortisseurs qui ralentissent leur course.Enfin, les dernières versions haut de gamme sont dotées des systèmes électriques qui facilitent leur manipulation. Il suffit d’une simple pression de la main ou du genou pour que l’ouverture et la fermeture se déclenchent.
Des angles optimisés
Astucieux, de nombreux carrousels et éléments articulés permettent de rentabiliser avec talent ces zones perdues. Ils sont certes plus onéreux mais vous font gagner des espaces de rangements supplémentaires. Ils apportent une solution idéale aux petites cuisines, où le moindre centimètre cube compte.
Le tri des déchets
Recommandé dans presque toutes les communes, le tri des déchets s’effectue plus facilement si l’agencement a été conçu pour le rendre plus facile. Les marques proposent donc pour y pallier, et ce depuis de nombreuses années, des rangements comportant des réceptacles sélectifs. Ils sont généralement placés sous l’évier ou à proximité.
Des placards en trompe-l’oeil
Ils trouvent plus facilement leur place dans les grandes cuisines, et particulièrement dans les cuisines ouvertes. Dotés de portes opaques ou dans le même style que les façades de meuble de la cuisine, ils savent se faire discrets. Comme pour les tiroirs, des petits luminaires se déclenchent automatiquement à l’ouverture.
Les meubles hauts se relèvent
Les fabricants ont inventé des portes relevables pour ces rangements qui dans les cuisines contemporaines servent surtout de rangements complémentaires ou décoratifs. Souvent appelées « lift », ces portes relevables protègent nos têtes. En effet, ce système d’ouverture en douceur vers le haut évite de se cogner dedans comme c’était le cas avec les portes ouvertes.